Ce plan est effectivement une opération importante, pour laquelle le Gouvernement a débloqué 1 milliard d'euros. Lorsqu'il a été annoncé, certains ont crié au scandale, parce qu'ils se sont imaginé qu'il ne visait qu'à sauver l'AFPA ! Mais il est vite apparu, au contraire, que nous n'étions plus en mesure de mettre en place une commande publique nationale : ce sont bien les régions qui ont mis en oeuvre le plan. L'AFPA indique aujourd'hui qu'elle a bénéficié de 18 000 places supplémentaires : ce n'est pas négligeable – soulignons qu'il s'agit de formations longues et qualifiantes – et cela l'aidera pour les deux années à venir. Mais ce n'est pas un chiffre énorme non plus, et cela montre les difficultés que rencontre l'AFPA pour répondre aux appels d'offres des régions – surtout qu'il y a eu, en l'occurrence, une certaine précipitation : les régions se sont donc souvent contentées d'augmenter le nombre de places achetées.
Cet exemple illustre donc bien les difficultés auxquelles est confrontée l'AFPA.