On l'a constaté à propos des violences conjugales, l'important est de libérer la parole et de proposer une écoute. On peut espérer qu'il en sera de même pour les faits de harcèlement, maintenant que nous avons mis en place un cadre législatif.
Par ailleurs, nous ne sommes pas pessimistes : nous avons travaillé sur différents sujets et il y a des améliorations. Disons que nous sommes un peu impatients. Je trouve tout de même réconfortant que les DIRECCTE aient, comme axe prioritaire de travail, le contrôle de l'application des dispositions relatives à l'égalité professionnelle dans les entreprises. Il y a quelques années, ce n'était pas le sentiment que l'on avait. La société s'est emparée de ce sujet, avec par exemple la mobilisation récente des Glorieuses pour appeler les femmes à arrêter de travailler le 7 novembre à 16h34, qui a connu un certain écho. Il y a aujourd'hui une prise de conscience plus importante des inégalités salariales, et avec l'engagement des partenaires sociaux et de l'État, les progrès sont appelés à se poursuivre en ce domaine.
Mesdames et monsieur, je vous remercie.