Madame la secrétaire d’État chargée des personnes âgées et de l’autonomie, ma question s’adressait initialement à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé, mais je suis évidemment convaincu que vous pourrez y répondre.
Elle porte sur l’avenir de l’établissement de soins de suite et de réadaptation de Mardor en Saône-et-Loire, situé dans le vignoble du Couchois. Il est, aujourd’hui encore, géré par la Croix-Rouge.
Spécialisé dans les soins de rééducation, mais également en cardiologie et en neurologie, cet établissement jouit d’une excellente réputation et est le premier employeur de cette zone rurale.
À la fin de l’année 2014, et sans concertation préalable, la Croix-Rouge faisait part de son intention de transférer toutes ses activités sur un autre site, à Chalon-sur-Saône, à proximité de l’hôpital général.
Aussi, depuis plusieurs mois, au sein d’un comité de pilotage auquel je participe, et qui est présidé par M. le préfet de Saône-et-Loire, et qui rassemble tous les acteurs, les hypothèses les plus solides de reconversion du site sont-elles examinées.
Le projet de transformation du site en une structure de répit innovante pour les aidants et pour les aidés – personnes âgées et personnes handicapées, enfants et adultes –, comprenant la création de soixante hébergements temporaires sous la forme d’un village « Vacances Répit Famille », avec une activité à la fois hôtelière et touristique pour les aidants et une structure d’hébergement temporaire pour les aidés, a été validé par le Gouvernement.
Je voudrais, madame la secrétaire d’État, que vous me confirmiez le montant du soutien financier qui sera apporté par l’État à ce projet innovant, qui répond, selon moi, à un nouveau droit pour ceux à qui il est destiné.