Je ne doute pas de la bonne volonté que vous avez exprimée, madame la secrétaire d’État mais avant de vous poser cette question, je me suis amusé – si j’ose dire ! – à appeler l’Urssaf via le 3957 : il m’a fallu attendre trois minutes avant d’accéder à un interlocuteur. On peut imaginer que, lorsque l’on appelle ce type d’organisme pour faire part d’une difficulté sérieuse – ce qui est le plus souvent le cas – la conversation dure facilement un quart d’heure. Il n’est pas normal que ces appels soient surtaxés. À douze centimes la minute, on arrive rapidement à dépenser cinq, voire dix euros pour obtenir un renseignement. Il n’y a aucune raison que l’usager soit le financeur du service qui le renseigne, en général sur un dysfonctionnement de l’organisme en question qui plus est. Il y a là un mode de fonctionnement à revoir : Il est en effet anormal, j’y insiste, de faire payer l’usager lorsque celui-ci appelle une administration, un service public ou parapublic, comme c’est trop souvent le cas actuellement.