Madame la secrétaire d’État, nous parlons ici de deux sujets. Le premier d’entre eux est la ligne des horlogers, qui va bénéficier, comme vous l’avez rappelé, de travaux de modernisation. De fait, ces travaux sont nécessaires, si l’on veut continuer à faire rouler des trains.
La question que je vous ai posée porte sur la navettisation. L’initiative est intéressante puisqu’il s’agit d’un système de tram-train qui, sans entraîner d’alourdissement financier, permettrait de désengorger des axes routiers complètement saturés, au point de compromettre la vocation économique de ce territoire où, au demeurant, l’emploi va plutôt bien malgré la crise. Il existe donc un enjeu économique très important, auquel s’ajoute – je sais que vous y êtes sensible – un enjeu environnemental majeur. Ce projet venant d’émerger du territoire, cela me semble justifier de votre part une attention particulière.
Quant au TGV Lyria, dont on connaît les difficultés, un dispositif a été mis en place pour maintenir une offre de trains depuis Neuchâtel, qui permet d’emprunter ensuite le TGV. Ce dispositif, qui compense, en quelque sorte, la suppression du Lyria – que nous avons tous déplorée –, doit absolument être maintenu parce qu’ il fonctionne extrêmement bien et permet d’accéder au TGV. Comme vous l’avez indiqué, Lyria est une société codétenue par la SNCF et les Chemins de fer fédéraux suisses, mais je pense que le Gouvernement, dans le cadre de sa mission planificatrice, a aussi son mot à dire en la matière.