Monsieur le ministre des affaires étrangères et du développement international, dimanche s’est tenue à Paris une conférence internationale dite « de paix » sur le Proche-Orient. On aurait pu imaginer que l’urgence d’une telle conférence fût d’éradiquer l’État islamique, responsable de 250 morts dans notre pays – évidemment non ! On aurait pu espérer que l’urgence d’une telle conférence fût de mettre fin au calvaire du peuple syrien, après 500 000 morts – évidemment non ! On aurait pu rêver que l’urgence fût le sauvetage des chrétiens d’Orient et des yézidis – non et encore non !
Soixante-dix pays, dont une majorité de dictatures, animés par une obsession : instruire le procès d’Israël, unique démocratie de la région, en première ligne contre le djihadisme ! Mais quel crédit votre gouvernement peut-il avoir après l’abstention honteuse à l’UNESCO sur une résolution islamisant le Mont du Temple et le Mur occidental à Jérusalem ? Après la mise en oeuvre d’un étiquetage et d’un boycott de produits israéliens ? On ne peut être juge et partie !