Intervention de François André

Séance en hémicycle du 17 janvier 2017 à 15h00
Questions au gouvernement — Redressement des comptes publics

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois André :

Ce redressement s’opère aussi sans porter atteinte au niveau de protection sociale à laquelle, nous le savons – M. Fillon est en train de le découvrir à ses dépens – nos concitoyens sont très attachés, tout simplement parce qu’elle protège chacun de nos concitoyens des accidents et aléas de la vie. Ce redressement, enfin, renforce la crédibilité de notre pays vis-à-vis de nos créanciers bien sûr, mais aussi vis-à-vis de nos alliés et partenaires européens, avec qui nous partageons une monnaie et un projet communs.

Bref, redresser nos comptes, c’est se redonner des marges de manoeuvres et restaurer une confiance collective en l’avenir du pays.

Monsieur le ministre, les derniers chiffres de l’exécution du budget 2016 sont clairs : le redressement se confirme, n’en déplaise à la droite qui, chaque année, considère que les objectifs de déficit fixés en loi de finances initiale ne pourront être tenus. Non seulement les objectifs ont été tenus mais, monsieur le ministre, vous les avez même dépassés puisque l’on constate aujourd’hui que le déficit de l’exercice 2016, le plus bas observé depuis 2008, est inférieur de 3,3 milliards d’euros à ce qui avait été prévu.

Ces résultats, fruit des efforts de tous, notamment des fonctionnaires – auxquels je tiens ici à rendre hommage – permettent aussi de tenir l’objectif général de déficit public à hauteur de 3,3 % du PIB, conformément à la trajectoire fixée.

Monsieur le ministre, par quels leviers expliquez-vous ces résultats encourageants – dont chacun devrait se réjouir – et quelles sont vos perspectives pour poursuivre cette tendance ?

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