Intervention de Laurence Rossignol

Séance en hémicycle du 17 janvier 2017 à 15h00
Questions au gouvernement — Anniversaire de la loi veil

Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes :

Madame la députée, agir pour défendre l’IVG, c’est ce que nous faisons depuis 2012 en facilitant l’accès à l’IVG, en supprimant la condition de détresse, le délai de réflexion de sept jours, en remboursant les soins connexes à l’accès à l’IVG et en défendant l’idée collective que l’IVG est un droit pour les femmes. C’est, je le souhaite, ce que vous voterez la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, en adoptant la proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’IVG, qui a aussi été adoptée, d’ailleurs, par le Sénat.

Mais défendre l’IVG, c’est aussi être attentif et lucide sur les débats qui ont lieu actuellement. Le fait que la droite ait choisi de se doter d’un candidat qui déclare au nom de sa foi ne pas pouvoir être favorable à l’IVG est un élément important. D’abord, on peut s’étonner qu’un candidat à la Présidence de la République convoque aussi souvent sa foi pour justifier ses choix politiques – il l’a fait plusieurs fois.

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