et des débats apaisés dans notre hémicycle, au moins sur certaines questions, comme celle que je vais maintenant évoquer.
Cette question s’adresse en effet à Mme Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des personnes âgées et de l’autonomie. Madame la secrétaire d’État, répondant récemment à mon invitation à Rillieux-la-Pape, vous avez longuement décliné, et je vous en remercie, les importantes réformes votées à votre initiative pour nos aînés, dont le nombre va tripler en trente ans.
L’heure de l’application de ces lois fondamentales a sonné, et je suis particulièrement sensible à ces questions. Lors de l’année 2012, la revalorisation de l’allocation personnalisée d’autonomie, emblématique de l’époque de Lionel Jospin, ainsi que le droit au répit pour les aidants, ont été des avancées sociétales.
Depuis quelques jours, le congé du proche aidant est entré en vigueur, à votre initiative. Il permet de reconnaître l’investissement majeur de celles et ceux qui accompagnent les personnes handicapées et les personnes âgées dépendantes. Cette évolution fondamentale concerne désormais plus de 8 millions de nos compatriotes qui aident leurs proches, souvent à leur domicile : il peut s’agir du conjoint ou des enfants, et, parfois, des amis ou des voisins – ce point est important.
Un mois à peine après la mise en oeuvre de ces mesures très concrètes pour la vie quotidienne des Français, et qui honorent la vie politique, pouvez-vous, madame la secrétaire d’État, expliciter plus précisément en quoi elles changeront la vie de plus de 8 millions de Français aidants ?