C’est une question grave, monsieur le député, puisqu’il s’agit au fond de la nécessité pour nous de conjuguer en permanence l’activité aérienne, celle de l’aéroport d’Orly mais on pourrait aussi parler de Charles-de-Gaulle, avec l’environnement.
Plusieurs problèmes se posent aujourd’hui pour Orly, notamment les modifications de survol pour des raisons de sécurité. Il y a eu sur ce point une large concertation. Quand il s’agit de la défense de l’intérêt général, les choses sont compliquées. On peut arriver à un accord mais, chaque fois que l’on modifie la situation, on impacte d’autres populations, et l’art est donc difficile, mais la DGAC n’entre pas dans le débat en disant que c’est à prendre ou à laisser. Il y a toute une procédure de concertation assez complexe mais je pense qu’on approche de la solution.
Vous me demandez ensuite précisément si les travaux immobiliers qui sont en cours sur l’aéroport peuvent être interprétés comme une décision du Gouvernement d’augmenter la capacité de l’aéroport. Je vais être très clair : la réponse est non. Il n’y a aucun projet en ce sens.
Sur vos deux questions, je vais être très précis : la capacité restera ce qu’elle est et, compte tenu de l’impact sur la population, le couvre-feu est un objectif indépassable. Jamais nous ne prendrons pour Orly des décisions remettant en cause ces deux points. Je ne peux pas être plus précis dans ma réponse.