Intervention de Martial Saddier

Séance en hémicycle du 24 janvier 2017 à 21h30
Adaptation du code minier au droit de l'environnement — Article 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

D’ailleurs, si j’étais doué en politique, cela se saurait.

En réalité, je me contente de répéter les propos de notre collègue, auxquels j’ai été très attentif, comme nous le sommes toujours, au groupe Les Républicains, aux débats traitant des questions ultramarines.

Mme Berthelot a posé une question très précise : la politique nationale prendra-t-elle en compte le SDOM de Guyane qui a déjà été élaboré et qui fait actuellement l’objet d’une révision ?Les membres de notre groupe sont précisément sur cette ligne : aujourd’hui, la Guyane a pris de l’avance et établi des règles du jeu avec les acteurs locaux – représentants de l’État, élus, professionnels – qui connaissent leur territoire mieux que personne.

Cette forme d’immixtion me paraît toujours assez désagréable. Député du Mont-Blanc, j’ai d’ailleurs connu une situation identique au cours des débats portant sur le projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, dite loi montagne. La majorité se trouvant un soir en difficulté, nous avons vu surgir dans l’hémicycle, peu après minuit, une vingtaine de députés urbains venus aux ordres voter des amendements qui allaient à l’encontre de la volonté des élus de la montagne. Tout ça pour que la majorité soit établie !

Ce que nous voulons, ce soir, c’est adopter un amendement, pour que la loi écoute en priorité les habitants et les élus de la Guyane. Or celui du Gouvernement imposera des dispositions différentes de celles figurant actuellement au SDOM de Guyane, déjà établi et en cours de révision.

Mes chers collègues, je vous invite par conséquent à la plus grande prudence.

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