Il est important de rappeler aux Gabonais que les deux cents sociétés françaises implantées dans leur pays y créent 13 000 emplois. Nous ne sommes donc pas présents que pour réaliser des profits et les rapatrier ; c'est aussi dans l'intérêt du gouvernement gabonais d'accueillir nos sociétés.
S'agissant du reproche de suivisme qui nous est adressé, il va de soi que nos partenaires européens se tournent vers la France avant de décider quoi que ce soit concernant le Gabon ; le Franxit n'est pas à l'ordre du jour, et la France est en pointe sur des dossiers de cette nature. En RDC, nous partageons le leadership avec la Belgique mais, au Gabon, nous ne sommes pas du tout dans une position suiviste.
Avec quel pays africain allons-nous nous fâcher ? Je n'en vois guère à court terme, hormis peut-être le Burundi.