Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, ma question porte sur la possibilité de départ à la retraite à soixante ans pour les carrières longues, c’est-à-dire pour celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt. Je rappelle que c’était une promesse du Président de la République, qui a été mise en oeuvre dès juillet 2012. C’est un marqueur de notre volonté politique.
A contrario, les propositions du candidat Fillon, c’est la double peine pour les retraités : l’âge légal de départ à la retraite à soixante-cinq ans et un régime qui s’oriente vers la capitalisation, soit toujours plus pour ceux qui ont déjà beaucoup. Ce n’est pas ma conception de la solidarité !
Certes la durée de vie augmente, mais je veux affirmer à ceux qui martèlent que rien n’est possible sauf le renoncement qu’il n’y a pas de fatalité : il reste une place pour la justice sociale.
Cette volonté, nous l’avons eue et j’en suis fier. Nous pouvons l’être d’autant plus que cette mesure a été prise dans un cadre budgétaire complètement maîtrisé.