…à condition de dire clairement qui ils sont, ce qu’ils font et ce qu’ils veulent. J’entends souvent parler des « alternatives » à l’IVG. Soyons précis : l’alternative à l’IVG, c’est une grossesse non désirée menée à son terme, avec – mais peut-être est-ce l’objectif ? – ce que cela implique d’abandons d’enfants à la fin de ladite grossesse. L’alternative à l’IVG libre et légale, c’est le retour des avortements clandestins, des septicémies, des stérilités et de la mort des femmes.
Le 27/01/2017 à 14:06, Laïc1 a dit :
Mme met sur le même plan le cas de l'IVG libre et légal, ce que personne ne conteste, avec celui de l'IVG trop libre et trop légal, qui est, en fin de compte, la porte ouverte aux pressions et violences de tout ordre contre les femmes qui voudraient garder leur enfant et ne le peuvent justement pas parce que la trop grande facilité accordée à l'IVG permet à celui ou ceux qui poussent la femme enceinte à avorter contre son gré à avoir les coudées franches. Le loi ne doit pas avoir comme but de favoriser la persécution sous couvert de bonnes intentions par lesquelles les plus mauvaises pourront s'infiltrer.
Mme part du principe de base erroné selon lequel la femme qui a recours à l'IVG ne veut systématiquement jamais garder son enfant. Ce postulat est faux dans certains cas, et ces "certains cas" ne sont jamais abordés.
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