Intervention de Catherine Lemorton

Séance en hémicycle du 26 janvier 2017 à 9h30
Extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales :

La veille, près de deux millions de femmes avaient participé à la « Marche des femmes » aux États-Unis.

Ce texte s’inscrit dans ce cadre : il assure la continuité du combat en faveur de la liberté des femmes à disposer de leur corps.

Je ne reviendrai pas sur les avancées obtenues depuis l’adoption en 1975 de la loi de Mme Veil. Ce droit a progressé, et des droits nouveaux sont apparus pour le sécuriser.

En première lecture, j’avais cependant souligné que l’acquis était illusoire. Cela a été prouvé dimanche dernier : 10 000, 20 000 ou 30 000 personnes – dans les manifestations, on ne sait jamais exactement quel est le nombre de participants – se sont opposées à la présente proposition de loi, en clamant : « IVG, dire la vérité, c’est dissuader », ou encore : « Protéger le faible, ça, c’est fort ! ».

Protéger le faible, ce n’est pas culpabiliser ; protéger le faible, ce n’est pas tromper ; protéger le faible, ce n’est pas empêcher. La vérité, mes chers collègues, c’est précisément ce que nous recherchons : la vérité d’une information claire et précise. Tel est l’objet de la présente proposition de loi.

Je tiens à saluer le travail de Mme Catherine Coutelle, tout le travail qu’elle a effectué à la tête de la Délégation aux droits des femmes, les combats qu’elle a menés et tout ce qu’elle a obtenu depuis bientôt cinq ans.

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