Il est vrai que sur ces bancs nous combattons la gauche, mais nous vous reconnaissons des valeurs universelles, chers collègues, et la France des Lumières que vous invoquez si souvent, madame la ministre, nous l’avons en partage. Cependant, votre texte trahit vos valeurs : depuis quand estimez-vous que l’on ne peut aimer et penser librement ? Souvenez-vous de quelques-uns de nos grands penseurs : « Quand la vérité n’est pas libre la liberté n’est pas vraie […] ». Ou encore : « Se faire sa propre opinion, c’est déjà sortir de l’esclavage de la pensée unique. ». Madame la ministre, où allez-vous avec des textes de cette nature, qui sous couvert de protéger l’individu veulent en réalité faire taire sa propre pensée ? Avez-vous oublié, chers collègues de gauche, que la liberté c’est d’abord l’indépendance de la pensée ?