Je pense, Monsieur Daniel Goldberg, qu'il y a méprise. Les professionnels de l'immobilier ne sont pas opposés à cette pratique, pour une raison simple : maintenant, ils y participent.
Vous parliez tout à l'heure du stationnement par rapport à l'objectif zéro carbone. Nous sommes d'accord. Simplement, dans les villes petites et moyennes, on a encore besoin de voitures. Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, le vrai problème, c'est le stationnement des véhicules. D'autant plus si l'on veut sortir les véhicules des centres-villes. La taxation permettait aux communes d'implanter des parkings en périphérie et de mener une politique environnementale responsable.
Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les professionnels de l'immobilier gèrent ce patrimoine avec des personnes qui n'habitent même pas dans la commune. L'agent immobilier vend l'appartement à la découpe et sert d'« hôtesse ». Il y a maintenant ce que l'on appelle des « boîtes à clés ». Il y a, dans ma petite ville de 23 000 habitants, un agent immobilier qui gère 300 boîtes à clés et il y a 500 Airbnb. Certes, ma ville est touristique, et elle compte 176 restaurants. Il n'empêche que la situation est devenue intolérable. Mettez-vous à la place des hôteliers…
Pour en revenir à l'article L. 631-7-1 précité, il faudra bien, un jour, se poser la question des contreparties.