La réponse du Gouvernement, monsieur le député, ne sera pas différente de celles qui vous ont été précédemment apportées, ce en quoi je crains de vous décevoir.
S’agissant du centre hospitalier de Clermont de l’Oise, le constat est clair, il n’a pas changé et il est d’ailleurs unanimement partagé par les acteurs depuis le début. Vous le savez vous-même, cet établissement connaît, depuis plusieurs années, des difficultés liées à l’évolution de son activité et à sa situation financière, et le plan de redressement en cours est indispensable pour assurer son avenir.
La pérennité du centre hospitalier de Clermont passe par des coopérations médicales territoriales étroites avec le centre hospitalier de Beauvais, dans le cadre du groupement hospitalier de territoire, défini en juillet dernier : ainsi, l’un des axes du projet médical partagé consiste actuellement à développer la chirurgie ambulatoire à Clermont de l’Oise. C’est aussi dans ce cadre que les activités de gynécologie obstétrique et de chirurgie doivent s’envisager, afin d’instaurer un cadre de qualité et de sécurité des soins indispensable pour les habitants de ce territoire.
Désireuse d’accompagner l’établissement dans une dynamique positive, malgré une situation financière très délicate, la ministre des affaires sociales et de la santé avait annoncé une aide de 7 millions d’euros pour rénover le service des urgences et le plateau technique de l’hôpital de Clermont. L’établissement réfléchit actuellement à différents scénarios, qui, à terme, permettront d’offrir aux patients et au personnel de meilleures conditions d’accueil et de travail. C’est dans ce cadre concret que le Gouvernement tiendra ses engagements pour Clermont de l’Oise.
Permettez-moi, monsieur le député, de vous rappeler que le Gouvernement tient également ses engagements pour le second hôpital de Clermont : le projet d’investissement élaboré par le centre hospitalier interdépartemental de Clermont, pour un montant de 81,5 millions d’euros, est aussi l’une de nos priorités. Le dossier de réhabilitation a définitivement été validé en fin d’année dernière, avec une aide nationale significative de 20,6 millions d’euros. Ce soutien important permettra d’offrir des conditions d’accueil favorables aux patients du département de l’Oise, non seulement en rénovant toute la structure hospitalière, mais également en redéfinissant le projet médical de l’établissement, afin d’adapter l’offre de soins à la réalité des besoins des patients, tout en améliorant les conditions de travail des personnels.
En outre, monsieur le député, je vous invite à vous pencher sur le programme de votre candidat à l’élection présidentielle, lequel a dit, mot pour mot, qu’il fallait fermer certains hôpitaux locaux.