Merci pour votre réponse, madame la secrétaire d’État. C’est vrai, des mesures ont été prises, mais je suis sur le terrain et je voulais appeler votre attention sur leur insuffisance. Ainsi, le critère retenu de trente minutes pour accéder à des soins d’urgence est purement théorique puisqu’il ne tient compte ni du relief, ni des aléas climatiques, ni des embouteillages.
Par ailleurs, je connais bien des élus qui essaient de trouver des médecins, pas seulement à Pont-en-Royans, mais aussi à Saint-Antoine, pour ne citer que ces deux villes. Si l’ARS dispose d’outils pour faciliter leur installation, elle ne propose pas de candidats. Il n’est pas possible de travailler en concertation avec le Conseil de l’ordre, lequel propose d’ailleurs peu de solutions. Les médecins étrangers qui pourraient s’installer sont souvent confrontés à des difficultés administratives.
Quant aux hôpitaux de proximité, celui de Voiron, que j’évoquais précédemment, est soumis à une contrainte financière telle que les conditions de travail pourraient se dégrader et décourager des médecins spécialisés de s’installer. Certains services pourraient en souffrir, voire fermer, comme ceux chargés de la stérilisation ou encore les laboratoires d’analyses médicales.
Nous sommes bien conscients des efforts consentis mais ils n’ont pas suffi à améliorer la situation sur le terrain.