Nous n’avons cessé d’agir dans cette partie du monde, contrairement à ce que vous laissez entendre dans votre question. Nous l’avons fait lorsqu’il s’est agi de voter la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies prévoyant un nouveau rendez-vous à Genève après que les rencontres d’Astana ont montré leurs limites et se sont révélées décevantes, alors même qu’on nous expliquait dans cet hémicycle qu’il fallait reconsidérer nos alliances et toute notre stratégie et nous précipiter dans l’organisation de ce genre de réunion pour aboutir plus vite à des solutions qui, encore récemment, se sont révélées dépourvues de pertinence.
Nous sommes présents au sein de l’Union européenne, plus que nous ne l’avons jamais été, pour protéger le continent européen. Nous avons été à l’origine, avec les Allemands, du renforcement des moyens de Frontex et de la modification du code frontières Schengen, notamment de son article 7-2, permettant de procéder à des contrôles systématiques aux frontières extérieures de l’Union européenne. Nous avons été à l’origine de la mise en place de dispositifs d’interconnexion des fichiers permettant de lutter efficacement contre le terrorisme.