La suppression de la formation initiale des enseignants a eu pour conséquence immédiate de priver les enseignants des moyens qui leur auraient permis de gérer l’hétérogénéité des classes et de mener chaque élève vers la réussite.
Nous avons fait tout le contraire : nous avons créé des postes, ouvert une formation, et surtout, décidé de bien répartir nos moyens. Les 9 milliards de hausse du budget de l’éducation nationale auront essentiellement servi, durant ce quinquennat, à renforcer l’éducation prioritaire, là où il fallait mettre le paquet.
Je me réjouis aujourd’hui de constater qu’au sein de plusieurs collèges de France classés en éducation prioritaire, le taux de réussite au brevet a augmenté, en un an, de vingt points grâce aux réformes que nous avons menées. Voilà ce qu’est une juste répartition des moyens de l’éducation nationale.