Monsieur Daniel, vous avez raison : la jeunesse a été une priorité durant tout le quinquennat. Avant d’en venir au coeur de votre question, je voudrais rappeler un chiffre : le chômage des jeunes a baissé de 9 % en un an, si bien que nous retrouvons le chiffre de mai 2011 pour les jeunes demandeurs d’emploi en catégorie A. Cela n’est pas le fruit du hasard, mais bien celui du travail spécifique que nous avons mené par le biais de la garantie jeunes, de la prime d’activité, du développement de l’alternance, des emplois d’avenir et, bien sûr, de la Grande École du numérique. Bref, c’est un résultat concret de la politique de la jeunesse de ce gouvernement.
Mais l’emploi n’est pas tout pour les jeunes. Nous avons également travaillé sur leur autonomie, sur leur épanouissement, sur la citoyenneté. Cet engagement fort a trouvé sa traduction dans les budgets successifs. Alors que 75 milliards d’euros étaient consacrés à la jeunesse en 2012, nous en sommes en 2017 à 91 milliards.
Bernard Cazeneuve a tenu à installer lui-même ce Conseil d’orientation des politiques de jeunesse, que nous avions évoqué, avec deux députés que je salue ici, Razzy Hammadi et Valérie Corre, lors des débats consacrés au projet de loi « Égalité et citoyenneté ». L’engagement a été tenu. On ne peut mener une politique de jeunesse sans y associer les jeunes. Le Conseil n’est pas une instance de plus : il vient se substituer à d’autres instances très spécialisées. C’est un véritable Parlement de la jeunesse qui a été mis en place. Il irriguera notre politique en faveur de la jeunesse et nous permettra de travailler en confiance avec ces 8 millions de concitoyens.