Intervention de Matthias Fekl

Réunion du 19 janvier 2017 à 11h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Matthias Fekl, secrétaire d'État auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger :

Il se pose effectivement un problème de liquidités, largement lié à la récession, mais le projet demeure d'actualité.

Thalès et Alstom sont, pour leur part, engagés pour le développement du corridor ferroviaire Nord-Sud. Nous avons aussi affirmé le soutien de la France aux grands projets stratégiques azerbaïdjanais, notamment en ce qui concerne l'acheminement du gaz, avec la construction du corridor gazier Sud-européen et le développement de l'exploitation du champ gazier de Shah Deniz ; cela concourt aussi à l'objectif de diversification énergétique de l'Union européenne. C'était évidemment un temps important de notre réunion.

Nous avons enfin fait le point sur notre coopération économique dans différents secteurs et examiné comment diversifier encore la relation économique bilatérale. L'Azerbaïdjan est invité au prochain salon de l'agriculture à Paris, et nous avons envisagé la manière dont nous pouvions ensemble développer le secteur touristique, mais aussi des coopérations dans le domaine du numérique.

Cette réunion a donc été l'occasion d'un large tour d'horizon.

Même si je ne suis moi-même chargé que de questions économiques, le Gouvernement ne considère pas la situation des différents pays à la seule aune de leur intérêt économique. Croyez bien que, lors de chacun de mes déplacements, j'ai toujours à coeur de porter le message de la France, y compris sur les sujets qui fâchent. Notre pays s'honore de porter partout le message des droits de l'Homme, y compris lorsque des contrats sont en jeu. Depuis plus de deux ans que j'ai l'honneur d'exercer ces fonctions, je n'ai jamais mis sous le tapis les sujets qui fâchent, et il n'en est jamais résulté de problème économique. Il y a le dialogue politique, il y a le dialogue économique et il y a des savoir-faire français dont l'excellence est appréciée dans le monde entier ; ce n'est pas un message politique qui nuira à la diplomatie économique, et je n'ai jamais cru – personne n'a jamais cru, notamment pas Laurent Fabius ni Jean-Marc Ayrault – que la diplomatie économique devait conduire à négliger les autres aspects de notre action diplomatique.

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