Intervention de Jean-Louis Destans

Réunion du 19 janvier 2017 à 11h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans, rapporteur :

Merci, monsieur le secrétaire d'État, pour cet exposé très complet.

Vous avez rappelé l'importance stratégique de l'Azerbaïdjan pour notre pays et évoqué notre dialogue politique, effectivement dense, puisque nos Présidents de la République se sont rendus en Azerbaïdjan, mais le Gouvernement considère-t-il aujourd'hui que les efforts fournis portent leurs fruits ? Avez-vous, monsieur le secrétaire d'État, le sentiment d'un progrès, fût-il lent, sur le plan des institutions, sur le plan législatif, sur le plan des droits de l'homme, à propos desquels le gouvernement azerbaïdjanais a pris quelques mesures symboliques ? Ou bien ne faut-il y voir qu'une alternance de phases de raidissement et de phases d'assouplissement ?

Sur le plan économique, la plupart des grandes entreprises françaises présentes en Azerbaïdjan, dont nous avons entendu les représentants, considèrent que, malgré le contexte post-soviétique et ce qui persiste de l'ancienne administration, les relations sont plutôt normales, que ce soit, par exemple, avec les services des douanes et des finances, ou lors des procédures de marchés publics. Selon elles, le pays a fait un effort, notamment en mettant en place des procédures informatisées pour tenter de contourner les difficultés. Partagez-vous cette analyse, ou les entreprises que nous avons reçues ont-elles pratiqué une sorte de langue de bois afin d'éviter de traiter de sujets gênants ?

En termes de compétitivité, qu'en est-il du positionnement économique et commercial de la France par rapport à ses principaux partenaires européens, mais aussi par rapport à d'autres pays, émergents ou non, comme la Turquie ou Israël, dont la concurrence, avons-nous entendu à plusieurs reprises, ne serait pas toujours sur les mêmes bases ?

Vous avez souligné l'engagement coordonné de l'ensemble de nos administrations en Azerbaïdjan au service de notre diplomatie économique. Dont acte.

Confirmez-vous enfin qu'il existerait des opportunités dans le secteur touristique azerbaïdjanais, notamment pour améliorer les infrastructures du pays ? Les touristes viendraient non pas d'Europe, mais plutôt des pays situés au Nord du Caucase, comme la Russie.

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