Je serai extrêmement bref. L’intervention du rapporteur, que j’ai écoutée avec attention, a été toute en nuances, qu’il s’agisse de la nécessité du débat ou du souci essentiel d’associer le Parlement à un travail bien entendu très complexe – M. Lellouche, pour l’illustrer, est même venu avec le texte intégral.
Et puis, à la fin, en quelques secondes, vous avez évoqué le référendum, en vous référant au passage à de Gaulle. Cela me semble révéler une contradiction fondamentale dans votre argumentaire – je ne parle pas ici du fond, bien entendu, mais de la méthodologie politique. Vous expliquez que le sujet fait débat, qu’il est complexe et relativement technique ; vous appelez de vos voeux une mobilisation du Parlement et un travail sur la problématique des ratifications, comme nous l’avons d’ailleurs proposé ; et puis, tout à coup, hop ! un référendum !