Votre amendement comporte en effet deux mesures distinctes. La première – l'aggravation des peines en cas de menaces sur l'entourage – soulève selon moi une difficulté, dans la mesure où elle aboutirait paradoxalement à réprimer plus sévèrement les menaces proférées contre la famille d'un agent dépositaire de l'autorité publique que contre l'agent lui-même.
Pour ce qui est de la seconde – l'aggravation des peines en cas de destruction ou dégradation d'une gendarmerie ou d'un commissariat –, je n'y suis pas opposé mais la rédaction visant « tout immeuble constituant le siège d'une autorité publique » est sans doute trop large. Je vous invite à déposer un nouvel amendement en séance afin de bien préciser le type d'immeuble susceptible d'être visé.