Je m'associe aux propos tenus au sujet des constructeurs français : on ne peut pas les associer à l'image décevante donnée par d'autres grands constructeurs dans le monde.
Je pense aussi que le débat doit avoir lieu au niveau européen. Nous ne pouvons plus décevoir : une nouvelle norme doit être irréprochable et appliquée de la même manière partout et par tous les constructeurs européens. Sinon, elle ne ferait que nourrir une nouvelle vague de défiance.
Comme président du Conseil national de l'air (CNA), j'ai eu l'occasion de m'intéresser à la question de la pollution de l'air. Ce problème n'est pas seulement dû aux véhicules, notamment aux véhicules lourds, à qui l'on impute vite de manière exclusive l'émission de particules fines. En réalité, c'est loin d'être le cas en hiver. Parfois, dans certaines zones géographiques, la pollution par les PM10 est tout autant due aux appareils de chauffage. Et il faudrait évoquer aussi les centrales à charbon en service à l'étranger ; elles sont, elles aussi, fortement émettrices de particules fines. (Approbations diverses)
Le défi de la qualité de l'air est donc un défi global. Il ne touche pas seulement les parcs de véhicules.