Intervention de Catherine Coutelle

Réunion du 10 janvier 2017 à 17h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Coutelle, rapporteure d'information, présidente :

Oui, et même au-delà. En ce qui concerne ces nouvelles intercommunalités, le problème se pose lorsqu'il y a trois présidents pour un fauteuil, car il s'agit souvent de trois hommes présidents. De la même façon, on peut se demander qui sera le maire lorsqu'on regroupe deux communes. Le souci, en l'occurrence, ce n'est pas d'introduire de la parité, c'est qu'il y a déjà trop de présidents sortants pour un seul siège. S'agissant d'une élection à second degré, nous n'avons pas trouvé la solution pour imposer la parité, y compris dans les exécutifs des EPCI. Comme le dit le Haut Conseil, tant que la loi est muette, les choses n'avancent pas.

On nous a souvent demandé de cesser d'inscrire la parité dans la loi, au prétexte qu'on ne trouverait pas de femmes candidates… Pourtant, les communes de plus de 1 000 habitants en ont trouvé et ont fait des listes paritaires. Quand la loi oblige, on y arrive ! Par conséquent, je pense qu'il faudra repasser par une loi sur les intercommunalités d'ici à la prochaine échéance de 2020.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion