Je reviens pour la seconde fois ce matin sur le rapport que j'ai présenté avec Guy Teissier pour préciser ce que celui-ci vient d'indiquer. Si nous avons constaté un recul du français dans le Maghreb dans la période postérieure à la décolonisation, dû à la volonté d'arabisation des autorités, mais ce mouvement est en train de s'interrompre. Nous avons pu observer un retour du français au Maroc, mais aussi en Algérie ainsi qu'en témoignent les files d'attente que nous avons observée devant l'Institut français, dirigé par un homme remarquable, d'Algériens désireux de s'inscrire à des cours de français.
Il faut se réjouir de ce retour du français dans les pays du Maghreb dans lequel l'Institut français a un grand rôle à jouer, ce qu'il fait déjà très bien.