Intervention de Laurent Baumel

Séance en hémicycle du 7 février 2017 à 21h30
Sécurité publique — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Baumel :

J’approuve moi aussi le contenu de l’article 1er. En effet, dans un pays confronté à des attaques terroristes graves et récurrentes, il est important d’appréhender ces questions de façon pragmatique et consensuelle plutôt que de voir en ce texte une énième occasion de prolonger les affrontements idéologiques hérités des années soixante entre une gauche par définition libertaire et une droite par définition sécuritaire. La recherche de l’efficacité est, me semble-t-il, ce que nous devons aux victimes et aux Français que nous voulons tous protéger.

De ce point de vue, l’alignement du régime d’usage des armes des policiers sur celui des gendarmes me paraît constituer une voie raisonnable, pragmatique. Utiliser son arme reste bien sûr un acte grave, que personne ne peut commettre à la légère – nous ne pourrions souscrire à une législation qui établirait à cet égard une sorte d’impunité de principe. Mais face à la détermination des criminels qui ont frappé notre pays ces dernières années, nous ne pouvons pas non plus laisser les serviteurs de l’ordre, qu’ils soient gendarmes ou policiers – je ne vois pas une grande différence – en état d’infériorité dans des situations qui sont, de fait, des situations de combat. Il me semble donc que l’équilibre proposé par ce texte va dans le bon sens.

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