Je ne doute absolument pas de la bonne volonté du Gouvernement, monsieur le ministre, et je salue l’action que vous menez et que nous avons menée ces dernières années. Je souhaite simplement attirer votre attention sur un point qui appelle la plus grande vigilance : le décalage entre le discours officiel de La Poste et la réalité observée sur le terrain. Sachez que de nombreux maires se voient imposer la solution de l’agence postale communale. Or il faut qu’il y ait un dialogue. Il faut donc que l’État se montre très vigilant dans les territoires fragiles tels que le département du Cher, afin que la meilleure solution concertée puisse être trouvée, sans que La Poste s’appuie sur sa « force de frappe » pour imposer ses solutions aux élus.
Il faudrait enfin envisager que la concertation avec les élus puisse également se tenir à l’échelle de la communauté de communes et du canton. Cela me semble constituer une priorité si l’on veut que le dialogue perdure dans l’intérêt général.