Nous sommes en désaccord sur cette question. Je ne crois pas à l’efficacité de la disposition qui consiste à améliorer la lisibilité du pictogramme sur les étiquettes. Ce qui me paraît essentiel, c’est l’éducation et la prévention en amont. Vous le dites vous-mêmes en creux : si un quart des femmes enceintes n’ont pas vu le pictogramme, cela signifie que 75 % d’entre elles l’ont vu. Ce type de mesure n’a pas prouvé son efficacité, au-delà même de la question de son impact économique pour les producteurs de vin. À mon sens, ce serait une erreur d’aller dans le sens des préconisations du Comité interministériel du handicap.