Permettez-moi monsieur le député, de vous apporter la réponse que je souhaite, et non pas celle que vous me prêtez par anticipation. Parmi les éléments que ma collègue Martine Pinville m’a chargé de vous transmettre ne figure aucune allusion à la COP 21 !
Vous avez appelé notre attention sur la situation des stations de sport d’hiver de moyenne montagne, confrontées ces dernières années à un déficit d’enneigement des massifs, notamment en début de saison – je crois savoir que c’est moins le cas au moment où nous parlons. Conscient des difficultés générées par ces aléas climatiques, le Gouvernement a engagé diverses actions. Ainsi il développe depuis 2014 le dispositif des contrats de destination, qui vise à structurer et promouvoir certaines destinations phares à l’international. Chacun des massifs bénéficie aujourd’hui, avec l’aide financière de l’État et l’appui de ses services en région, d’un contrat de destination fixant des objectifs d’accroissement de leur fréquentation, par une clientèle européenne en particulier.
L’offre visée par ces contrats concerne, pour le massif des Vosges, les montagnes du Jura et les Pyrénées, à la fois les activités d’hiver et d’été, associées à des propositions attractives propres à assurer une grande diversité de loisirs culturels, ludiques et festifs : visites, concerts, parcs d’aventure, découverte des productions et des fabrications locales. Le contrat « Voyage dans les Alpes », réunissant les acteurs touristiques des régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence Côte d’Azur, se positionne sur le marché de l’itinérance sous toutes ses formes, avec l’ambition de faire de cette pratique estivale un levier de développement du tourisme durable.
Par ailleurs, la promotion de la destination « France » menée pour le compte de l’État par le groupement d’intérêt économique – GIE – Atout France sur le nouveau site de l’opérateur, à l’adresse « france.fr », est notamment pensée pour valoriser les destinations de montagne sous leurs différents aspects, comme les offres de découverte des grands espaces ou de ressourcement dans des stations thermales de qualité.
Dans un autre registre, le Gouvernement a répondu favorablement aux attentes des professionnels de la montagne en termes de modification du calendrier des vacances scolaires en avançant les dates de vacances de printemps. Cette intervention a eu pour effet d’accentuer significativement la fréquentation touristique de ka montagne en avril.
Enfin, l’État est particulièrement attaché au soutien au séjour de jeunes vacanciers en montagne comme moteur de tourisme pérenne, et il l’encourage au travers de l’Agence nationale des chèques-vacances, son opérateur de tourisme social, et des opérations concrètes montées en partenariat notamment avec l’Union nationale des centres sportifs de plein air – l’UCPA.