Intervention de Sophie Rohfritsch

Réunion du 8 février 2017 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Rohfritsch :

Je remercieégalement l'ensemble des orateurs de cette table ronde qui porte sur un sujet majeur.

Pour répondre au responsable de la mobilité électrique d'Enedis au sujet de la puissance nécessaire, je voudrais dire qu'il ne s'agit pas tant de l'énergie qui sera nécessaire quand nous aurons atteint le nombre de véhicules électriques constituant l'objectif que nous nous sommes fixé, que de la puissance qui devra être délivrée à un moment donné, avec les conséquences que cela implique sur le réseau. Je crois que vous avez chiffré le coût de renforcement et d'extension du réseau à près de 6 milliards d'euros d'ici à 2030 : qu'en est-il exactement, et qui paiera le coût final de l'électricité ? Il faut proposer aux usagers de véhicules électriques un coût attractif et, pour cela, l'opérateur prend déjà à sa charge la moitié du coût. Cependant, je ne pense pas que, compte tenu de l'augmentation de puissance qui s'annonce, et de la production territorialisée d'énergie par les habitants, prévue par la loi relative à la transition énergétique, nous puissions indéfiniment mettre les opérateurs à contribution.

Je ne reviens pas sur l'interopérabilité, qui constitue effectivement un sujet à part entière.

Je conclurai par une question sur les rapports que vous pouvez avoir avec Tesla. Cette société a annoncé qu'elle avait l'intention d'équiper gracieusement le territoire français afin de permettre le déploiement de sa propre flotte, qui comprend notamment le véhicule dit « à bas coût » – une expression toute relative pour ce qui est de cette marque. Disposez-vous d'informations sur ce point ?

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