… sauf à ce que l'investissement soit financé pour moitié par l'Union européenne ou par l'ADEME, et à en avoir l'exploitation. Aujourd'hui, par le biais d'Autolib', Bluecub et Bluely, nous exploitons pratiquement la moitié des bornes installées en France. Nous savons donc quel est le coût d'utilisation d'un réseau et nous réfléchissons au moyen de le rentabiliser, car nous y avons lourdement investi, tant à Paris qu'à Londres. À Londres, nous avons repris un réseau de charge existant et nous allons passer à plus de mille points de charge à la fin de l'année. Mais l'heure de recharge est payée 3 livres sterling ; l'usager français accepterait-il de payer un tel prix, qui assure tout juste la rentabilité ? Le nombre de véhicules électriques en circulation étant très faible, le nombre de recharge et celui des utilisations de bornes sont limités, si bien qu'il est pratiquement impossible de couvrir à la fois les coûts d'investissement et les coûts d'exploitation.