Votre rapport est à la fois convaincant et familier. Il montre comment les parcours artistiques et culturels redonnent du sens à l'action dans les territoires les plus défavorisés. Ils ne sont pas qu'un supplément, mais soulignent au contraire que l'éducation artistique et culturelle est une priorité de ce quinquennat.
Sur le fond, vous avez raison de souligner que cette offre n'est pas imposée par le haut, mais qu'elle fait suite à de nombreuses expérimentations conduites depuis plus de trente ans. Je pense à un ancien principal de collège à Ingolsheim, M. Claude Fritsch, qui avait, en 1981, organisé des parcours qui sont repris par les référentiels des politiques publiques proposées aujourd'hui.
Je pense aussi aux efforts de M. Marcel Bonjour. À travers la danse, il a su redonner confiance à des jeunes de milieu défavorisé et imposer aux académies la possibilité de proposer la danse comme une discipline à part entière. Son association est d'ailleurs régulièrement invitée à l'étranger à présenter son action sur les parcours éducatifs.
Pour irriguer ces parcours au croisement entre éducation formelle et informelle, vous proposez des actions de formation d'animateurs-médiateurs. Il s'agit d'interventions d'artistes. Comment percevez-vous le rôle de l'éducation populaire dans l'aboutissement de ces parcours artistiques et culturels ?