Plutôt que d’énumérer des mesures, je souhaiterais vous livrer les mots d’Hélène Cesbron, médecin généraliste à Bègles, qui a écrit un ouvrage dans lequel elle rapporte quarante-neuf cas, très différents, de demandes d’IVG. Elle y raconte les recours à l’IVG médicamenteuse au sein de son cabinet en ville et partage son sentiment sur cette pratique : « C’est le choix de la femme que je défends à tout prix. Ce choix que la loi autorise, il doit exister. L’avortement est une décision intime. » C’est au nom de ce choix que nous avons inscrit à l’ordre du jour la présente proposition de loi, dans un délai qui était pourtant très restreint.
Je salue à nouveau la détermination et l’engagement de Mme Catherine Coutelle, de Mme Maud Olivier et de tous les députés, femmes et hommes, membres de la délégation aux droits des femmes.