Peu importe, monsieur le président, cela ne change pas le fond de l'affaire. Il est clair que vous avez dit un certain nombre de choses qui, répréhensibles ou non, constituaient des attaques directes contre l'Azerbaïdjan. On ne peut donc pas considérer que vous ayez abordé – comme l'a fait le rapporteur – cette mission d'information avec une vision objective et impartiale. C'est le moins que l'on puisse dire.
Le rapport était donc vicié dès le départ. Cela étant, je rends hommage, comme vient de le faire François Loncle, à la façon dont notre rapporteur a abordé le sujet : en toute impartialité, et en s'informant de manière très objective sur l'ensemble des questions concernant l'Azerbaïdjan et sur les relations entre ce pays et la France.
À partir de là, on peut s'interroger sur l'avenir de ce rapport. Que va-t-on en faire ? Personne ne le sait, ce qui montre bien qu'il eût mieux valu ne pas le faire.
On y a tout de même consacré énormément de temps. Quelques-uns d'entre nous ont assisté à pratiquement toutes les auditions. Nous avons posé des questions, nous avons débattu. On a mobilisé autour de ce rapport des fonctionnaires de l'Assemblée nationale, qui ont été remerciés à juste titre, …