Intervention de Jean-Louis Destans

Réunion du 15 février 2017 à 17h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans, rapporteur :

Je ne reviendrai pas sur l'historique de la création de cette mission d'information, qui explique en grande partie le caractère enflammé de certaines interventions.

En parfait accord avec le président de la mission d'information, nous avons fixé la liste des personnes auditionnées. Pour la dresser, nous avons, je le précise, pris en compte nombre des suggestions formulées par M. Mancel dans un courriel qu'il nous a adressé.

Vous avez salué, chers collègues, presque unanimement le caractère équilibré du rapport : il n'est ni à charge ni à décharge. Il reflète de manière objective la situation actuelle de l'Azerbaïdjan et met en valeur beaucoup de points positifs dans les relations entre ce pays et la France : la qualité du dialogue politique et des relations économiques, la coopération décentralisée qui s'esquisse. Tout cela forme un contrepoint par rapport aux remarques relatives à la démocratie et aux droits de l'Homme.

Je remercie François Loncle d'avoir souligné à plusieurs reprises que nous n'avions nullement l'intention, dans ce rapport, de donner des leçons à l'Azerbaïdjan. Nous avons simplement pris en compte une situation objective, nous appuyant sur les constats dressés devant nous par de nombreux représentants d'ONG, d'associations, de représentants officiels du Conseil de l'Europe et des Nations unies, et sur les éléments donnés par Matthias Fekl, secrétaire d'État au commerce extérieur, et plusieurs diplomates sur la nature de nos interventions, qu'elles soient publiques ou plus discrètes.

Nous ne pouvons qu'encourager les institutions internationales et européennes, les Nations unies et notre gouvernement à multiplier les interventions dans le domaine de la démocratie et des droits de l'Homme. Nous voyons bien en effet que l'Azerbaïdjan, peut-être plus que d'autres pays, car il est soucieux de son image internationale, y est sensible.

Quant à la diplomatie économique, elle n'était pas le sujet principal du rapport.

Chacun est libre de son vote, mais refuser la publication du rapport serait, me semble-t-il, donner un mauvais signal, car cela laisserait penser qu'il contient des éléments extrêmement négatifs à l'égard de l'Azerbaïdjan.

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