Alors arrêtez de dire que les dépenses explosent.
À l'attention de M. Baert, en 2016, la France a émis 185 milliards d'euros de dette, dont 122 milliards pour le remboursement de titres arrivant à l'échéance, tandis que les dépenses de personnel, hors charge de retraites, représenteront 80 milliards en 2017.
Les comptes d'affectation spéciale progressent d'un milliard d'euros. Cette évolution résulte d'une hausse du solde du compte de concours financier aux collectivités locales de 560 millions d'euros grâce à de meilleures rentrées fiscales sur les impôts locaux, d'une amélioration du solde du CAS Transition énergétique de 300 millions d'euros en raison du report d'une dépense à 2017 – un versement à EDF effectué en janvier au lieu de décembre –, d'une dégradation du solde du CAS Participations financières de l'État, du fait des décaissements prévus en 2017, à hauteur de 410 millions, d'une amélioration de 92 millions pour le CAS Pensions et de 75 millions pour le CAS Gestion du patrimoine immobilier de l'État grâce à une cession en décembre que nous n'étions pas sûrs de réaliser – celle de l'Hôtel de l'Artillerie, un dossier médiatiquement connu.