Ils figurent dans tous les projets de loi de finances. Les recettes représentent 41 milliards d'euros, les dépenses, 40 milliards.
En réponse à M. Terrasse, je précise que nous bénéficions de taux d'intérêt faibles et que les rémunérations des contrats d'assurance vie sont donc faibles. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Les incidences de la faiblesse des taux sur la CSG et la CRDS sont prises en compte dans les estimations du Trésor.
Monsieur Carrez, vous considérez que nous sommes optimistes. Vous ne variez pas. Je me suis amusé à retrouver un entretien que vous aviez, avec M. Woerth, accordé à L'Opinion en janvier 2016. Vous disiez « ensemble, ce sont donc 15 milliards d'euros qu'il va falloir rattraper, soit 0,75 point de PIB » : vous aviez tort.
Mme Dalloz a évoqué les fermetures de classes : je n'habite pas dans le Jura mais j'ai connu des rentrées scolaires plus perturbées...
Quant à la masse salariale d'exécution à exécution, il est vrai qu'en 2017, elle reprend une progression plus forte que celle que nous avons connue de 2012 à 2016. Nous aurons l'occasion de comparer les augmentations de masse salariale ou d'effectifs – j'ai demandé aux services de faire un bilan des effectifs pour le quinquennat.
Vous êtes absorbé, monsieur le président, dans la lecture de L'Opinion. Il est sans doute un peu tard pour demander un correctif...