Quel contraste avec la façon dont ont été élaborées la loi Leonetti ou les lois sur la bioéthique.
Rappelons les quatre piliers sur lesquels elles ont été construites.
Premièrement, la consultation : il s'est agi de recueillir l'avis du Comité consultatif national d'éthique et d'organiser des états généraux dans toute la France.
Deuxièmement, une discussion ouverte : on a considéré que personne ne détenait toute la vérité et que c'est à travers le débat que celle-ci pouvait émerger.
Troisièmement, la transparence contrairement à ce qui s'est passé avec le présent projet de loi dans lequel la PMA a été intégrée initialement pour être ensuite retirée et réintégrée enfin dans un autre texte à l'automne. De plus, on ne nous pas a caché l'avis du Conseil d'État, dont l'absence de prise en compte vous a conduit à des fautes juridiques, comme l'amendement-balai.
Quatrièmement : le vote en conscience.
Voici ce qui a permis la réussite de ces lois.
Sur un texte qui concerne la vie, le don de la vie, l'enfant, sa mère, l'adoption, la PMA, la GPA, par idéologie, vous avez cherché, non pas à agir dans l'intérêt de la France, mais à défendre une théorie fausse, surréaliste, dangereuse, la théorie du genre, qui privilégie l'orientation sexuelle par rapport à la différence des sexes, comme le disait Lionel Jospin à l'instant. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)