Intervention de Dominique Orliac

Séance en hémicycle du 21 février 2017 à 21h30
Sciences et progrès dans la république française — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Certes, il faut prendre en compte les nouvelles technologies. Dans notre monde du XXIe siècle, elles permettent de changer la donne pour relever pratiquement tous les défis mondiaux les plus urgents. Dès lors, pour chaque nouveau moyen utilisé, il faut veiller à ce que les scientifiques puissent prendre toute leur place dans l’élaboration de recommandations dont le législateur pourrait s’inspirer.

La proposition de résolution vient confirmer et renforcer la place que les scientifiques et les savants doivent occuper réellement au sein de nos institutions.

Pour ce faire, nous proposons de rappeler que la science est un vecteur essentiel de l’innovation. La discussion des divers projets de loi de financement de la sécurité sociale de la législature m’a permis d’évoquer régulièrement l’innovation scientifique en pharmacologie, mais en tant que présidente du groupe d’étude « Maladies rares », j’ai été confrontée, tout au long des auditions menées pendant cinq ans, au manque de moyens financiers dont souffre la recherche scientifique dans ce domaine thérapeutique.

Nous proposons également de donner une place importante à l’initiation aux sciences, et ce à tous les niveaux et échelons de la formation scolaire. Ainsi, nous estimons plus qu’utile que les plus jeunes élèves soient sensibilisés à la démarche scientifique pour qu’ils puissent acquérir des outils qui leur permettront de se forger une opinion non sur l’émotionnel, mais bel et bien sur le rationnel.

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