Je souhaite revenir sur les propos que vous avez tenus, madame Buffet.
C'est toujours intéressant de vous entendre car il y a un échange qui s'instaure et qui nous permet d'aller au fond des choses.
Vous avez cité un élu, maire adjoint de Bordeaux, pour qui c'est une loi de liberté, une loi libérale. Quand nous avons auditionné des collègues parlementaires ou anciens parlementaires des autres pays européens qui ont voté ces lois, ils ont tous parlé de cette loi non comme une loi d'égalité mais de liberté. C'est effectivement une loi de liberté, mais au sens de l'ultralibéralisme, c'est-à-dire une loi de l'individualisme où c'est le désir de l'individu qui prime. Ce n'est pas notre conception.
Il y a vingt ans, ce n'était pas non plus la conception des communistes. À l'époque, il existait encore chez eux une notion du collectif. Aujourd'hui, vous avez abandonné toute prétention. Si vous avez perdu certains de vos mauvais côtés, vous avez également perdu certains bons côtés.