Le ministre a de nouveau demandé aux préfets de vérifier dans chaque département, avec les élus, les conditions de sécurisation qui permettent d'envisager l'autorisation des fans zones. Les discussions n'ont pas encore abouti sur ce point à Paris.
En ce qui concerne les commissariats, le choix qui a été fait est très clair : les primo-arrivants sont en principe les patrouilles du « 17 police secours » ; il s'agit d'unités d'interventions élémentaires et, en cas d'une attaque, leur rôle est de fixer la situation et d'alerter ; normalement, ils ne doivent pas intervenir et ne peuvent qu'exceptionnellement se trouver en situation de primo-intervenants. Les primo-intervenants sont plus normalement les BAC ou les CSI, unités d'intervention intermédiaire ; viennent ensuite les services d'intervention spécialisée, c'est-à-dire la BRI à Paris, le RAID dans les départements de la petite couronne, la FIPN dans le cas d'une multiplication du nombre de sites touchés par des attentats. Ce sont plutôt des équipements de protection qui sont prévus pour les commissariats et non des armements.