Après votre arrivée au Bataclan à 22 heures 15, monsieur le préfet, avez-vous eu des échanges téléphoniques avec le ministre de l'intérieur pour l'informer du dispositif opérationnel dans lequel la BRI agissait en force menante et le RAID en force d'appui ?
D'autre part, je peine à comprendre le pilotage de la coordination du renseignement. En juin, le Premier ministre aurait, selon la presse, chargé le ministre de l'intérieur de coordonner lui-même le renseignement dans le cadre d'un « état-major opérationnel », dont je suppose qu'il se réunit au « fumoir ». Autrefois, c'est à l'UCLAT qu'incombait cette mission, sous l'autorité du directeur général de la police nationale, ce qui permettait notamment les échanges avec la DGSE ; vous avez également évoqué une structure relevant de la DGSI. Comment cette coordination fonctionne-t-elle, et à quelles instances participez-vous en tant que préfet de police ?