Intervention de Major Emmanuel Franchet

Réunion du 9 mai 2016 à 14h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Major Emmanuel Franchet :

C'est une moyenne, mais encore faut-il distinguer entre les armes. Nous parlons ici du tir au Sig Sauer, qui est l'arme de poing du gendarme. Vous pouvez ajouter à cela les cartouches qu'ils tirent au pistolet mitrailleur HK ainsi qu'au fusil à pompe. Les gendarmes tirent environ soixante-dix cartouches par an au Sig Sauer, mais aussi une cinquantaine de cartouches par arme supplémentaire.

Colonel Bruno Arviset. Il ne faut pas non plus limiter la préparation à la lutte contre le terrorisme à l'entraînement au tir : elle comporte aussi un entraînement à la manoeuvre, permettant d'acquérir ou de réacquérir les actes individuels du combattant. Ceux de nos gendarmes qui entrent en école nationale de sous-officiers reçoivent une formation militaire assez poussée, que beaucoup complètent en participant à des opérations extérieures en cours de carrière. La préparation à la lutte contre le terrorisme comporte un entraînement à la manoeuvre opérationnelle, à la progression en binôme et à la progression en groupe, formation qui vient s'ajouter à l'entraînement au tir lui-même – le tir étant l'acte ultime que nous essayons d'ailleurs d'éviter. Avant de tirer, il faut déjà savoir se protéger, protéger son camarade et progresser.

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