Quelle est, d'après vous, cette marge de progression, entre la nécessité d'être opérationnel et le souci majeur de la confidentialité ?
Colonel Bruno Arviset. Nous avons 400 compagnies de gendarmerie sur le territoire national, donc 400 commandants de compagnie et leurs adjoints – à l'échelon administratif de l'arrondissement. Il me semble que l'on pourrait leur ouvrir l'accès à ce fichier. Ne voir les choses qu'à l'échelon du département, c'est oublier qu'il y a dans le ressort de bien des compagnies des dizaines d'individus radicalisés.