Je pense même que l'opérateur du bureau SIRENE de France a rappelé le bureau SIRENE de Belgique pour lui demander des précisions, compte tenu du contexte. Il faut quand même avoir à l'esprit que toutes ces fiches de signalement intégrées dans le SIS par les services de police judiciaire ou les services de renseignement visent à relocaliser des individus dont il n'est pas possible de surveiller les allées et venues quotidiennement. Tout ceci doit se faire, bien évidemment, dans un souci de confidentialité. L'échange d'informations n'est pas total.
Comme le soulignait Alexandre Pichon, si le signalement avait été fait dans le cadre non de l'article 36-2 mais de l'article 36-3, l'opérateur du bureau français aurait peut-être pu avancer.