Je ne voudrais pas vous donner l'impression que la commission d'enquête ne se préoccupe que de la sécurité de nos compatriotes, avec beaucoup d'égoïsme. À l'heure où nous parlons, le risque terroriste reste très élevé chez nous mais il ne faut pas oublier ces quelque 8 millions de personnes qui vivent sous le joug de la barbarie la plus totale. À chaque reprise de territoire, on découvre des charniers. On a le sentiment que l'Occident est en train d'abandonner des populations qui sont victimes d'une barbarie inouïe. Il s'agit aussi de prêter main-forte à ces populations, souvent de confession musulmane d'ailleurs, qui sont les premières victimes de cette barbarie.